Kevin Fafournoux est réalisateur d’un documentaire où il raconte, aux travers de témoignages, l’impacte que le prénom Kevin peut avoir sur la vie de ceux qui le porte.
Son but, c’est de « venger les Kevin ». Né à la fin des années 80 dans un village auvergnat. Ses parents décident de lui donner un prénom : Kevin. Un prénom d’origine celtique bien ancré dans le monde anglo-saxon. Et dans les années 90, un sacré paquet de Kevin naissent en France. Kevin devient même l’un des prénoms les plus donnés dans le pays. Mais très vite, s’appeler Kevin devient signe de mauvais goût. Synonyme de beauf, illettré ou encore relou, pas de quoi être fière de s’appeler Kevin. Mais Kevin Fafournoux a décidé de dire non à ses préjugés et ses amalgames au travers d’un film documentaire d’une cinquantaine de minutes intitulé « il faut sauver les Kevin ». Un film qui regroupe une quinzaine de Kevin qui raconte, chacun leur tour, les galères que ce prénom octroie à son possesseur. Pour le financer, il a lancé il y a un mois – le jour de la Saint-Kevin – une campagne de financement participatif. Elle se termine dans une semaine mais l’objectif de 8000 euros a déjà été atteint. Les Kevin sont là. Et savoir que les Kevin sont soudés, ça nous a donné envie de nous lever ce matin.
Une chronique d’Eitanite Partouche et Alexandra Sirgant pour Ce qui m’a donné envie de me lever.