Reportage à Beyrouth, où face aux tarifs prohibitifs, la population se tourne vers des fournisseurs d’accès pirates
Tout le monde ne dévale pas les dunes d’Internet à la même vitesse. Pour les Libanais par exemple, la navigation est particulièrement lente, en plus d’être curieusement onéreuse. Mais dans le pays de la débrouille et de la combine, il y a moyen de s’arranger. On peut s’adresser à des vendeurs clandestins qui ont reconstruit un Internet parallèle à celui légalement fourni par Ogero, l’entreprise qui détient le monopole sur les Telecoms au Liban.
L’internet sur les toits
À la sauvette, ils installent des antennes sur les toits de Beyrouth et vous fournissent des clés WEP contre quelques livres libanaises. Ceci dit, ne soyez pas étonnés si la connexion coupe de temps en temps. C’est qu’il pleut ou qu’il y a trop de pollution pour ces octets aériens. Bonne navigation pirate.
Enquête, réalisation, montage, FX Colas Zibaut. Images et Son Léo Coulong. Mixage et musique originaleBC