On vous fait gagner des places pour la dernière édition du Coconut Music festival le 8, 9 et 10 septembre !
On aimerait commencer par autre chose que « hélas toutes les bonnes choses ont une fin« . On aimerait se dire que ce n’est pas fini et que le Coconut ne s’arrête pas cette année. Mais on commence à se faire à l’idée (difficilement) qu’on ne verra plus la meilleure montgolfière de toute la Charente-Maritime voler au-dessus de l’Abbaye aux Dames.
Le Coconut Music Festival tire sa révérence, qu’est-ce qu’on peut y faire, mis à part y aller pour célébrer cette neuvième édition comme il se doit ! Cette année de clôture ne fait pas défaut aux précédentes et nous promet la recette d’un dernier festival réussi (ce n’est pas si facile en vrai) !
Au programme, autant d’habitués que de nouveaux, This is the Kit, François & The Atlas Mountains (évidemment), Rozi Plain, Bolis Pupul, La Bordelle ou encore Shoko Igarashi. Il y aura évidemment quelques nouveaux noms tels que Quasi Qui, Petit Fantôme, Cheetah, ALBI X, Adaa, Joviale ou encore Brodoo Ramsees.
Le montréallais Hubert Lenoir sera de la partie aussi, on l’avait accueilli dans notre Chambre Noire en avril dernier pour un live intimiste, à la différence du feu qu’il peut mettre en live !
Les bonnes choses ont donc une fin et surtout les plus belles, alors pour l’occasion, on a posé quelque questions à Amaury Ranger, un des fondateurs du Coconut. Comme ça se termine, on lui a demandé quelques dossiers évidemment.
Radio Nova : On va commencer gentiment. Quel est votre meilleur souvenir de Coconut, toutes éditions confondues ?
Amaury Ranger : C’étaient les prémisses de Coconut mais l’été du bac, on a fait jouer Ramona Cordova et Stranded Horse au Taquet, bar clandestin à Saintes où nous avons organisé nos toutes premières soirées.
Et le tout premier souvenir lié au Coconut ? Genre, « et si on montait un festival qui s’appellerait le Coconut », mais en mieux.
AM : Tout a commencé avec notre émission de radio : Coconut Music sur Radio Pons, on devait avoir deux auditeurs… Puis on a organisé des Coconut Party deux fois par an. On s’est dit que, quitte à mobiliser autant d’énergie pour une soirée tous les six mois, pourquoi ne pas en faire trois d’un coup. Le festival était né.
Question évidente, mais obligatoire : si vous deviez détacher un concert, et rien qu’un seul. Ce serait lequel ? C’était comment ? C’était intense à quel point ?
AM : Parfois, sans qu’on puisse toujours l’expliquer, une magie opère, les corps s’électrisent et on bascule dans une expérience totale. En 2010 déjà, Le loup avait donné un concert incroyable pour la quatrième Coconut Party du nom !
Il y a eu depuis pas mal de concerts fous : Prince Rama, Waldo & Marsha, Ata Kak, Faux Real, Palmbomen, Judah Warsky et Chris Cohen au coucher de soleil…
Mais à chaque fois, il s’est passé des dingueries sur les sets d’Etienne Jaumet, tout le monde devenait fou et s’oubliait complètement dans la danse. Etienne Jaumet donc en 2011 puis en 2015, année où il mixe encore trois heures en after, on devenait fou.
L’artiste qui vous a le plus déçu en live (on s’en fout, c’est la dernière, on balance, non ?)
AM : On avoue la collab Jacques & Superpoze en 2017, c’était pas dingo, mais la petite pluie fine et les 10 degrés la nuit n’ont pas aidé…
La plus grosse surprise en live ?
AM : Ça c’est toujours passé du côté de la petite scène, l’année dernière le show de Faux Real était fou. Mais si on devait trancher : Waldo & Marsha en 2015, énorme claque, personne n’avait jamais vu le groupe en live avant !
Le meilleur souvenir de Coconut que vous raconterez à vos enfants quand ils seront jeunes pour montrer que vous étiez vraiment quelqu’un de responsable ?
AM : La première after au Silo qu’on n’avait pas déclarée, sur le Set de Palmbomen… Gérer la police et leur dire qu’on maîtrise tout alors qu’en réalité, on ne maitrisait plus grand-chose !
Le meilleur souvenir de Coconut que vous raconterez à vos enfants quand ils seront adolescents pour montrer que vous étiez vraiment quelqu’un de cool ?
AM : On a réussi le pari de faire mixer Andrew VanWingarden de MGMT dans une montgolfière dans les jardins de l’abbaye pour notre soirée d’ouverture.
Le meilleur souvenir de Coconut que vous raconterez à vos enfants quand ils seront adultes eux aussi pour montrer que vous étiez vraiment en avance sur votre temps ?
AM : Que nous proposions une programmation paritaire et ouverte, alors qu’à cette époque la plupart des festivals s’en fichaient encore un peu.
L’énorme galère de festival que vous êtes tellement fiers d’avoir su gérer.
AM : Oui, on a dû gérer une inondation au petit matin à l’abbaye : un bénévole s’était endormi dans son bain. L’eau coulait d’étage en étage, on a épongé tout ça en express.
La soirée la plus destroy de toutes les éditions du Coconut confondues ? (ouais, on sait, question difficile).
AM : Sans hésiter, l’édition 2017. Il y a eu cette première soirée où la pluie est tombée fort et nous avons dû courir jusqu’à la salle Geoffroy Martel toute proche pour continuer le festival pour que Acid Arab et Kelly Lee Owens puissent jouer…
Bien sûr, on manquait d’espace, le son saturait complètement et on devait amener les bières à la main entre le site du festival et la salle, car il faisait trop chaud là-dedans, les tireuses ne marchaient plus. Et 2017, c’est aussi l’année de l’after clandestine au Silo ou les flics débarquent à 5h du mat…
À qui léguez-vous la grande charge de responsable du fun de la ville de Saintes ?
AM : Je crois que notre président Jérémy est quand même un sacré numéro : il est pilote de montgolfière, maître crêpier, bassiste, percussionniste et enjailleur professionnel de père en fils.
Quelle est votre pièce préférée de l’Abbaye aux Dames ? (question con, il en faut un peu).
AM : Le Clocher, forcément. La vue sur Saintes est imprenable, on y met une boule à facette et une machine à fumée pour invoquer les dieux de la fête.
La meilleure édition de tous les Coconut confondus ?
AM : Je pense que ce sera celle qui arrive ;)
La moins bonne ? (la réponse « l’édition qui n’a pas eu lieu n’est pas acceptée »).
AM : Forcément la première édition de 2013, ensuite, on a élevé le niveau années après années.
Quel serait l’animal totem du Coconut Music Festival ?
AM : La cagouille, l’emblème de notre belle Saintonge.
L’artiste le plus souriant de toustes ?
AM : Kate Stables de This is the Kit !
L’artiste le plus relou de toustes?
AM : Brigitte Fontaine, mais on l’aime d’amour toujours.
L’artiste le plus speed de toustes ?
AM : Dj Katapila, 150bpm de moyenne.
L’artiste le plus gentil de toustes ?
AM : Gerard Black de Babe. Même à 7h du mat le dimanche matin quand il n’a pas dormi depuis deux jours.
Et celui que vous regrettez d’avoir loupé ?
AM : On a vu tous les concerts… mais probablement Pa Salieu qui n’est jamais venu.
Que peut-on souhaiter aux fantômes à venir du Coconut Music Festival ?
AM : De continuer à hanter l’abbaye avec leurs sens de la fête, elle en aura bien besoin !
On ne pouvait pas ne pas vous faire gagner des places pour le dernier Coconut, s’il y a bien une édition à ne pas rater, c’est évidemment celle-ci (il y en aura plus après si vous avez suivi) !
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