Kolinga revient avec un deuxième extrait de leur projet « Legacy » qui sortira le 2 septembre. Après « Mama (Don’t Let Me) », le sextet explore un univers plus fantomatique.
Kolinga, c’est un héritage musical et culturel mêlé à de belles histoires. C’est tout d’abord la confluence entre rythmes traditionnels congolais et sonorités folk, jazz et soul anglo-saxonnes. C’est aussi la rencontre entre la chanteuse franco-congolaise Rébecca M’Boungou et Arnaud Estor, musicien au large univers (allant de Django au métal) avec qui le groupe fut créé dans un premier temps. Après leur premier projet Earthquake, dans lequel Kolinga nous ouvrait son univers (un savoureux métissage entre sonorités africaines, pop et folk), le duo avait été repéré par le musicien, rappeur et écrivain Gaël Faye, avec qui avait été enregistré le titre « Kongo ».
Kolinga est aujourd’hui une formation sextet. La voix envoûtante de Rébecca nous transmet sa générosité dans un deuxième album, Legacy, à paraître le 2 septembre. À travers le français, l’anglais et le lingala (langue traditionnelle congolaise), ce deuxième projet est irrigué par l’autobiographie et l’intimité de ce collectif virtuose.
Il y a quelques mois, la rédac de Nova avait mis un coup de projecteur sur le premier extrait de ce nouveau disque, « Mama Don’t Let Me ».
J’ai sept siècles d’Histoire trouble accrochés dans le dos
Aujourd’hui, vous entendez en exclusivité sur Radio Nova le nouveau titre de Kolinga, « Les Fantômes ». Un morceau mystérieux, mystique et poétique, au sein duquel Rébecca M’Boungou nous donne les clés pour se défaire des fantômes qui nous hantent. « J’ai sept siècles d’Histoire trouble accrochés dans le dos » : entre soul et jazz, la chanteuse béarnaise illumine ces obscurités qui se traduisent par nos ombres et par les non-dits. Sa voix douce et ses paroles sonnent presque comme une libération dans cette soul envoûtante.
Si vous voulez en découvrir plus sur l’univers fascinant de Kolinga, vous pourrez les retrouver le 9 septembre au Transbordeur de Lyon, le 16 septembre au Rocher de Palmer, le 13 octobre dans le cadre du festival Nancy Jazz Pulsations ou le 19 octobre au Hasard Ludique parisien (et en d’autres lieux, à checker ici). Et en attendant la sortie de leur album Legacy, libre à vous de combattre vos fantômes intérieurs ou de vous laisser bercer par la tendresse maternelle de « Mama Don’t Let Me ».