La France aura mis plus de trente ans à reconnaître ce droit.
Jusqu’à aujourd’hui, la majorité des enfants issus de ces dons vivaient toute leur vie dans le mystère de l’identité de leur donneur ou donneuse. C’était ce qu’imposait la loi. Pendant longtemps, selon certaines scientifiques français, “le don de gamètes a été pensé comme tous les dons d’organe ou de sang : un don désintéressé, gratuit et surtout anonyme”...
Désormais, à l’âge de la majorité, tout enfant né du recours à un don de gamètes pourra connaître l’identité du donneur ou de la donneuse ou accéder à des simples informations non identifiables, c’est-à-dire l’âge, le métier, la situation familiale… En revanche, les donneurs gardent la liberté de s’opposer à ce que leurs informations soient révélées.