Lors du festival les Nuits de Fourvières, les jumelles franco-cubaines ont présenté leur nouvel album “Spell 31”. L’occasion de découvrir leur univers musical captivant et de plonger avec elles dans leurs souvenirs.
De retour d’un été à arpenter les festivals et les concerts aux quatre coins de la planète, je commence cette saison de #NovaDansLaGueuleDuMonde en partageant ma rencontre avec Ibeyi le 8 juillet dernier dans le théâtre antique de Lyon.
Les sœurs Lisa-Kaindé et Naomie Diaz ont toujours baigné dans la musique, entourées par leur mère Maya Dagnino et Anga Diaz (célèbre percussionniste qui a œuvré dans Irakere et le Buena Vista Social Club). Dans leurs veines coule sans aucun doute la même énergie créative. Elles ont su mettre en exergue la culture Yoruba hérité du Nigeria et importée à Cuba par les esclaves au XVIème siècle, et l’ont associé au hip-hop, à la soul et à l’électronique. Depuis, trois albums ont vu le jour dont “Spell 31”, le dernier en date sorti chez XL Recordings. Un titre titre inspiré par le livre des morts égyptien, aux sonorités envoûtantes, nappés de détails minutieux, de samples de leur père, et de chants évoquant l’amour, la résilience ou l’engagement. Prêtes à partager cette énergie débordante sur les scènes après deux ans de confinement, elles m’ont raconté leur histoire fusionnelle.