Selon un rapport de SOS Homophobie.
Selon le dernier rapport de SOS Homophobie, 1 650 témoignages d’actes homophobes ont été recueillis en 2017, et constituent une augmentation de 4,6% par rapport à 2016. L’année 2016 marquait déjà une augmentation conséquente, +19,5%, comme le note Franceinfo.
Les actes recensés, accompagnés de témoignages, sont souvent des « manifestations de rejet » (62%), des insultes (52%), des discriminations (34%), et vont jusqu’aux menaces ou chantage (20%), cumulant parfois plusieurs de ces qualificatifs. Selon SOS homophobie, le problème est d’autant plus grave que ces actes homophobes ont lieu en majorité dans les lieux publics ou du quotidien (travail, école, voisinage, famille).
Augmentation de +4,8% des actes #LGBTphobes signalés à SOS homophobie en 2017 et +15% de hausse des témoignages d’agressions physiques. #Rapporthomophobie2018 disponible ici: https://t.co/llJ1wq3ATL #LGBT pic.twitter.com/secp855qH5
— SOS homophobie (@SOShomophobie) May 15, 2018
Le rapport note également qu’après plusieurs années de baisse, les agressions physiques sont de nouveau en hausse (+15%). Selon Joël Deumier, président de SOS Homophobie, interviewé par 20 Minutes, la hausse de ce pourcentage peut être expliquée en partie par la libération de la parole chez les victimes, qui portent plainte et s’expriment de plus en plus : « Plus on donne de droits aux personnes LGBT, comme le mariage ou l’adoption, plus ces dernières se sentent légitimes pour parler. Plus que jamais, rompre le silence participe à la lutte contre toutes les LGBTphobies. »