Il y a 28 ans naissait la B.O du film dont le poster a offert une déco facile et un poil subversive à tous les ados du monde, Pulp Fiction ou Fiction pulpeuse pour nos amis québécois.
Pour commencer, si vous ne l’avez pas vu, allez-y, c’est sans risque, c’est drôle, et on passe un très bon moment. D’autant plus que la Bande Originale est remplie de morceaux incroyables, qui ont donné à toutes les personnes qui l’ont entendu l’envie de se plonger dans les oreilles de Quentin Tarantino (simple suggestion à Isadora si jamais elle est à la recherche d’un invité).
Lui-même décrit la musique de film comme étant une partie intégrante de ce qui rend le cinéma intéressant. Pour lui, quand l’image et le son s’accordent parfaitement et sont synchrones, c’est comme si les séquences glissaient naturellement. Quentin Tarantino raconte en interview que c’est souvent la musique qui l’incite à revoir un film, et qu’il lui arrivait de retourner au cinéma juste pour voir un instant en particulier, parce que l’image et le son se confondaient en une harmonie parfaite, créant un moment unique.
Chez lui, Tarantino a d’ailleurs une salle qui ressemble un peu à un magasin de disques rempli de vinyles. Quand le réalisateur à une idée pour un film, il va y faire un tour pour trouver le morceau qui va s’y associer et quand il le trouve, il s’imagine la scène avec le morceau. Si l’image qu’il a en tête fonctionne, il sait que la séquence marche, et que la bande son aussi.
Une bande son qui marquera autant que le film puisque plus de 2 millions d’exemplaires ont été vendus suite à la diffusion sur grand écran de Pulp Fiction. Une B.O éclectique qui puise autant ses sources aux airs traditionnels grecs (notamment le titre d’ouverture culte “Misirlou”) qu’au Surf Rock, style populaire associé au sud de la Californie.
Pour fêter le 28e anniversaire de la BO de Pulp Fiction, écoutons le morceau qui conclut le film, “Surf Rider” des Lively Ones.