Sans spoiler, aucun des deux n’a un impact notable sur la croissance française.
On l’apprenait fin janvier, la France cédait à une recommandation de longue date de l’Union Européenne en annonçant la comptabilisation du trafic de stupéfiants dans son PIB. Dans une note publiée ce mercredi, l’Insee évalue le poids du trafic de drogue à 2,7 milliards d’euros par an, ce qui équivaut à 0,1 point de produit intérieur brut (pas grand chose donc). Le cannabis représentant à lui seul un milliard d’euros. Ronan Mahieux, responsable du département des comptes nationaux à l’Insee, précise : « Il y a un risque de sous-estimation, car il est possible que les ménages n’aient pas confiance dans les enquêteurs qui les contactent ». Le Huff a comparé ce chiffre avec celui du montant rapporté par les infractions routières en 2017, qui ont elles généré 1,97 milliards d’euros, selon un rapport de la Cour des Comptes. Nous on sait pourquoi on milite.