Si l’épidémie de variole du singe a ralenti depuis septembre, les associations restent mobilisées. La couverture vaccinale reste en effet lente et les campagnes de sensibilisation sont nécessaires face aux nombreuses discriminations que la maladie suscite.
À la mi-mai, les autorités sanitaires françaises enregistrent le premier cas de variole du singe, peu après plusieurs pays de l’Union européenne. Au mois de juin, le nombre de cas augmente et la vaccination commence à s’organiser. Finalement, l’épidémie ralentit au mois de septembre, mais les associations restent mobilisées, car la couverture vaccinale est trop lente et il faut mener des campagnes de sensibilisation. Les personnes qui ont attrapé la maladie et en ont parlé autour d’elles ont dû faire face à un déferlement d’insultes homophobes sur les réseaux sociaux. Plus globalement, les associations craignent que la peur de la stigmatisation empêchent certaines personnes de se faire vacciner ou dépister.
“L’errance médicale”
Épisode 1 : Sébastien a attrapé la variole du singe, ou Monkeypox, au début du moins de juillet. Il a connu plusieurs jours d’errance médicale avant d’obtenir un diagnostic et de commencer son isolement de trois semaines.
“Homophobie en ligne et hors écrans”
Épisode 2 : Corentin est un des premiers en France à avoir attrapé la variole du singe et à en avoir parlé sur les réseaux sociaux. Il a aussitôt reçu une vague de messages insultants et discriminants. L’homophobie est aussi ce qui pousse certains malades à vouloir cacher leur contamination.
“Le trauma du VIH”
Épisode 3 : Troisième épisode de notre série consacrée à la variole du singe. L’épidémie a pu raviver des souvenirs traumatisants chez les personnes séropositives ou toutes celles qui ont vécu les années 80… Elles ont eu peur d’être une nouvelle fois pointées du doigt.
“Quand la peur du stigmate entrave l’accès au soin”
Épisode 4 : Toute cette semaine dans Une saison en France, on évoque la variole du singe, Monkeypox. Aujourd’hui, quatrième épisode : quand la peur du stigmate entrave l’accès au soin… la crainte d’avoir à subir des questions intrusives ou des propos discriminants empêche parfois de passer la porte d’un centre de vaccination…
“Stigmatisé.e.s parmi les stigmatisé.e.s : les travailleur.euse.s du sexe”
Épisode 5 : Les travailleurs et travailleuses du sexe font partie des populations les plus stigmatisées. Les associations communautaires font un travail colossal pour leur garantir un accès à la vaccination et éviter qu’elles se retrouvent sans ressources.
Une série de reportages signée Zoé Pallier.