Trois millions de personnes ce matin chez Nova.
Ce matin, toutes les périodes de notre vie sont prêtes à s’entremêler.
Depuis que j’ai annoncé dans les couloirs de Nova que Monsieur Ben Harper passait nous rendre visite ce matin, j’ai pu entendre toutes sortes de réactions. Des réactions mais surtout des souvenirs, beaucoup de souvenirs. Certains m’ont raconté comment en 1994 « Welcome To The cruel World » avait pu les apaiser en pleine crise adolescente, d’autres m’ont conté les nombreuses romances et moments câlins sur « Fight for your mind » en 95, les plus jeunes m’ont expliqué l’avoir découvert avec le classique, le gold, With My Own two hands en 2003 sur Nova, et d’autres après avoir tenté de le copier ont abandonné la guitare depuis, pour se concentrer sur l’écoute. Y compris Ben qui en arrivant ce matin sous la verrière de Nova, se rappela sa première radio français à Nova en 1994. Y Compris vous Edouard…
Ben Harper nous accompagne depuis les années 90, en version iconique, en rendant hommage album après album à sa manière aux racines de la musique afro américaine, le blues, le roots, la funk, le reggae la soul le rock. Une carrière, une vie, littéralement dédié à la musique, pour cet enfant fils de luthier, d’une maman qui lui apprit ses premiers accords de guitare à trois ans et dont les grands-parents ont fondé le Folk Music Center dans sa ville natale de Claremont en Californie.
Et pour ce seizième album, c’est aux racines du blues que Ben Harper remonte aux côtés d’une légendaire harmoniciste Charlie Musselwhite rencontré par l’entremise de John Lee Hooker tout simplement.
Monsieur Ben Harper, welcome back at Radio Nova.
Images : Nicolas Lartigue
Son : Emmanuel Baux & Yann Teffaine