Cette semaine, La Potion prend le large en compagnie du cinéaste expérimental et explorateur sonore Vincent Moon, attrapé au vol entre deux voyages, en marge d’une soirée Souffle au Consulat Voltaire à Paris.
Cinéaste indépendant, vidéaste des marges, explorateur sonore, hobo 3.0 ou baladin céleste… Mathieu Saura, alias Vincent Moon, multiplie les casquettes comme les terrains d’exploration. Depuis près de vingt ans, Moon filme comme il respire : les stars du rock indé pour commencer, en réalisant plusieurs centaines de Concerts à Emporter — les fameux Take Away Show de la Blogothèque — avant de se tourner, toujours avec sa caméra, vers l’exploration des cultures chamaniques, des rituels mystiques et des cérémonies de transe via la collection Petites Planètes, co-fondée en 2009 avec Priscilla Telmon.
À 43 ans, Vincent Moon poursuit aujourd’hui sa mission d’ethnographie expérimentale et ses aventures nomades sur les cinq continents, en quête de vibrations mystiques, d’extase, de transcendance artistique. Sa dernière passion-obsession ? Le ciné-transe improvisé, dont nous parlerons au fil de ce nouvel épisode. Une Potion qui nous emmènera aussi prendre une claque au cœur d’une cérémonie zâr au Caire, filmer la magie ordinaire dans un parc de Buenos Aires ou encore, interroger la vie après la mort avec la regrettée Lhasa de Sela à Montréal.
Tous les travaux, audio et vidéo, de Vincent Moon sont disponibles en libre accès (ici et là).
Photo en Une : Vincent Moon, entraînés en pleine cérémonie zâr au Caire © Priscilla telmon
Photo 1 : Le réalisateur et explorateur sonore Vincent Moon © antje taiga jandrig
Photo 2 : Vincent Moon en tournage © priscilla telmon
Photo 3 : Vincent Moon en pleine séance de ciné-transe © ryo mitamura
Photo 4 : La regrettée Lhasa de Sela