Aux origines d’un genre qui allait devenir les plus populaires d’Afrique du Nord.
Via ses Nova Stories, notre programmateur Michael Liot vous a emmené la semaine passée du côté de Marseille, de Naples, du Caire ou d’Istanbul. Il vous a également emmené à Oran, en Algérie, au moment où le raï débutait une ascension qui allait le voir devenir l’un des genres les plus populaires d’Afrique du Nord.
Oran, 1954 : dans les cafés et les souks se côtoient bédouins, juifs et Espagnols. Ce mélange de cultures donne lieu à la chanson populaire oranaise, qui emprunte à la fois à la tradition arabo-andalouse et aux chants d’exil. Au même moment, dans les fêtes de mariage des villages d’Oranie, certaines femmes chantent le sexe, l’alcool et l’amour : c’est de la rencontre entre profane rural et musique urbaine que naîtra le raï, ce genre typiquement algérien qui ne sera reconnu que bien plus tard, dans les années 1980. Un périple que l’on vous résume, à l’instant, en playlist.
Visuel : (c) pochette de Milouda Serbilibaoui de Bouteldja Belkacem