Le Berlinois a fait un tri dans ses disques. Et en ressort un mix fondamental.
Habibi Funk (c’est-à-dire, « Funk chéri »), c’est le projet d’un Berlinois – Jannis Stürtz, également co-fondateur de Jakarta Records – qui rend hommage depuis plusieurs années à la musique funk ayant émergée dans le « monde arabe » au sens très large. Al Massrieen, The Scorpios, Kamal Keila, Ahmed Malek, Raze de Soare…autant de noms longtemps tombés dans l’oubli, et réhabilités par ce passionné qui ressort des disques comme d’autres ouvriraient des tombeaux de rois d’un passé égaré, sacrés mais aucunement maléfiques.
Habibi Funk, outres des disques qui prennent depuis quelques années la forme de compiles (la dernière en date, Muslims and Christians, un point sur la musique soudanaise des 70’s et la carrière de Kamal Keila), partage aussi souvent sa passion via des mixes, en direct (comme lors d’un Nova[Mix]Club d’anthologie proposé au Badaboum lors de la sortie de Habibi Funk 007: An eclectic selection of music from the Arab world) ou savamment préparés à la maison. C’est le cas de ce mix partagé aujourd’hui par Jannis sur Facebook, qui convoque une série d’artistes ayant sortis, c’est habituel, des disques dans les années 70, 80 et 90, de The Golden Hands, Attarazat Addahabia, The Scorpions ou Majid Soula.
Visuel : (c) Robert Winter