Ces dernières années, les expositions d’arts contemporains mettant à l’honneur des femmes de plus de quatre-vingt, voire quatre-vingt-dix ans, se sont multipliés en Belgique.
Cette semaine, le journal Courrier International raconte comment les vieilles femmes de l’art belge ont pris le pouvoir.
Jacqueline Mesmaeker, 91 ans, Marianne Berenhaut, 88 ans, Jacqueline de Jong, 83 ans et de nombreuses autres femmes artistes, trouvent enfin leur place, dans des musées ou des salles d’exposition belges. Cette renommée apparaît soit à la fin de leur vie, soit à titre posthume.
Alors comment expliquer que ces femmes artistes arrivent si tardivement sur le marché ?
Une raison très simple : le patriarcat.
Ce n’est pas qu’une histoire belge, cela concerne tout le monde, partout. Pendant des années, l’art a été trusté par les hommes ; et les femmes ont été invisibilisées, mises en retrait et leurs œuvres souvent sous-évaluées.
Prenons un exemple : Le panthéon des artistes flamands et néerlandais de 1350 à 1750, établit l’an dernier par six-cents conservateurs du monde entier, n’a choisi que cinq femmes sur cent artistes.
Étonnant…
Un podcast Ailleurs das le monde signé Thomas Zribi.