Néo Géo Nova part sur les traces du raï avec le réalisateur Simon Maisonobe et le collectionneur de vinyles et DJ Hadj Sameer à l’occasion de leur série documentaire “Raï is not dead”, à découvrir le 7 février !
Dans la série documentaire réalisée par Simon Maisonobe “Raï is not dead”, Hadj Sameer est allé à la recherche des sources, mais aussi de l’actualité du raï, de Lyon à Alger, en passant par Barbès et Marseille. Le but est d’interroger la mémoire de cette musique à travers différentes générations.
Ils sont partis de la collection de vinyles et cassettes de Samir, pour faire une recherche patrimoniale, dans le sens vivant et actif, de cette musique. C’est aussi un hommage au père de Samir.
A découvrir à partir du 7 février sur Arte web !
“Dans ce road trip, il y a une corrélation entre la trajectoire géographique et chronologique, puisque le raï vient de l’ouest algérien, de l’Oranie, puis s’étend dans l’Algérie toute entière, donc une trajectoire ouest est puis sud nord, puis une traversée trans-méditerranée, vers la France, et à l’international.”
“Mon but était de figer et de rassembler tous ces témoignages pour avoir une forme de mémoire sur la longueur.”
Simon Maisonobe est auteur, journaliste, réalisateur et producteur de projets audiovisuels.
Il a travaillé avec des sociétés de production comme Talweg, Quark, Capa, Temps Noir, Les Films d’Ici. Mais aussi pour des radios, comme France Inter, Nova, et Europe 1.
En 2011, il cofonde le collectif Grünt, spécialisé dans le rap, et au sein duquel il dirige différentes productions. Il a aussi réalisé le documentaire historique Bicentenaire, la Bataille de la Révolution, en 2019, pour la chaîne histoire.
Hadj Sameer est collectionneur de vinyles et de cassettes, DJ, patron du label Earthwave Records, d’origine algérienne et turque. Il se fait aussi appeler “Samiroquai”, un mix de Samir, son prénom, et Jamiroquai, annonçant ainsi la présence centrale du groove dans ses mixs.
Il donne des conférences à l’Institut du monde arabe sur l’histoire du raï.
Il est aussi ingénieur en biomédical, et passe donc la moitié de son temps à faire de la recherche scientifique et médicale.
“Ce qui est intéressant, c’est que les choses sont toujours plus fines que ce qu’on pense. Le raï n’est pas directement politique, mais la politique s’est mise à saisir le raï, que ça soit l’Etat algérien qui à un moment l’a repoussé puis l’a officialisé, ou que ça soit la France, dans un contexte des années 1980 où le FN commence à monter et le racisme est prégnant (en opposition, c’est le temps de SOS Racisme, du dialogue des cultures). Comment une musique en vient à être mobilisée ? C’est cela que je trouve intéressant.”