Pour la sortie de son autobiographie musicale en vingt-six chansons, le chanteur nous a joué deux nouveaux morceaux : « La Poésie » et « Comme au jour premier ».
« Pas plus d’une heure sous le poids de la splendeur », peut-on l’entendre murmurer sur son nouvel album intitulé La Fragilité, six mois à peine après le précédent, Toute latitude. À 50 ans, Dominique A tire un premier bilan. « Le temps que je vivais n’était plus d’une pièce, il était éclaté, subdivisé entre ces bouts de musique », confie-t-il en ouverture de Ma Vie en morceaux, autobiographie musicale en vingt-six chansons commentées publiée la semaine passée chez Flammarion.
En écartant les titres qui ont « le souffle court », pour ne retenir que ceux qui marquèrent un tournant, une évolution, une rencontre – les « bornes » de son parcours au long cours, depuis Le Courage des oiseaux en 1991 jusqu’au romanesque fantastique de Corps de ferme à l’abandon (2018), en passant par l’ironie mordante de Je suis une ville ou le solennel éternel d’Immortels, composée pour Bashung.
L’occasion de plonger dans les fossettes de son rapport à l’écriture, au fil d’emprunts « de plus en plus fréquents à la littérature », du roman Mon Antonia de Willa Cather au manga Lorsque nous vivions ensemble de Kazuo Kamimura, de l’influence du Grand Meaulnes à celle de Leonard Cohen. Plaisir supplémentaire : Dominique A nous chantera ce soir deux extraits de La Fragilité, seul, à la guitare acoustique.
Une émission imaginée et animée par Richard Gaitet, réalisée par Juste Bruyat. Live : Sulivan Clabaut.
Visuels photo, vidéo (c) Morane Aubert.