Les frères Hartnoll sortent leur dixième album studio.
L’été dernier, le duo emblématique d’acid house Orbital célébrait trente ans d’existence à base de remixes et reworks de leurs classiques, compilés dans le coffret Thirtysomething. Toujours empreint à des élans créatifs spontanés, les frères Hartnoll sortent leur dixième album studio, Optical Delusion. Un titre tiré d’une citation bien connu d’Einstein sur l’expérience que l’être humain fait de lui-même. Ils y approfondissent un peu plus la psyché perturbée de notre monde qui, selon eux, est de plus en plus surréaliste et désordonné. Composé en partie pendant le confinement, mais entièrement enregistré dans l’incertitude du post-covid, l’album évoque des émotions paradoxales et le moment où la science-fiction qu’ils regardaient enfants sont finalement devenues réalité.
“Ringa Ringa (The Old Pandemic Folk Song)” qui ouvre l’album est notre nouvo nova. Le titre revient à un principe de base de la musique d’Orbital qui dit que le temps devient toujours une boucle. Ce groove cyclique d’Orbital fait place cette foi-ci à un mélange troublant de passé et de présent alors que les Ménades gothiques The Mediaeval Baebes apparaissent pour chanter « Ring O’Roses », une innocente comptine dont les racines remontent à la peste noire. Selon Paul, l’un des deux frères, « la chanson pandémique originelle ». Bienvenue dans la bande son du monde d’après.