En 1940, en France, ce n’était pas vraiment le moment de se lancer dans le jazz, Le Hot Club de Rennes n’était pas de cet avis.
L’occupant nazi avait dans le collimateur les cultures étrangères et les musiques d’interprètes noirs, mais cela n’a pas empêché toute une génération de s’y intéresser et de se mobiliser pour le populariser.
En Bretagne, c’était le Hot Club de Rennes qui faisait office d’antenne locale pour les amateurs des productions de Django Reinhardt, Cab Calloway et Louis Armstrong. Il disposait d’une collection de 78 tours, d’un espace de répétition et d’un bar fréquenté autant par les aficionados du genre que par les curieux.
À une époque où les bals rentrent en clandestinité, interdits par Vichy et par l’occupant, le Hot Club de Rennes va organiser une série de festivals, qui se poursuivront après la libération et permettront de placer Rennes sur la carte du jazz français.
C’est donc une traque dédiée aux zazous qui se cachent en vous.