Si « Aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans La Drôme », aucun groupe ne ressemble à Astéréotypie dans l’Hexagone.
« La vie réelle est agaçante ». C’est le mantra des membres du collectif Astéréotypie, qui allient post-punk brut and roll et génie poétique pour raconter un monde où trouble du spectre autistique rime aussi avec Olympia, Fête de l’Huma, Transmusicales de Rennes, Eurockéennes de Belfort ou encore faire péter les watts comme les petits fours sur la moquette maxi-moumoute de l’Élysée devant un parterre de cravates médusées.
Le secret d’Astéréotypie ? L’énergie positive des Dieux, sans aucun doute, titre prophétique de leur deuxième album paru en 2018, mais aussi du documentaire multi-primé de Laëtitia Mollerqui a suivi le collectif pendant 4 ans de l’intimité des ateliers d’écriture de l’Institut Médico-Éducatif de Bourg la Reine où tout a débuté, jusqu’au béton tout poisseux de bière des salles de concerts où tout s’est confirmé : le talent de Claire, Stanislas, Yohann, Aurélien et Félix pour commencer puis le titre du plus cool des éduc-spé pour Christophe L’Huillier. Un astéroïde en stéréo, c’est pas typique et alors ? tant mieux ! Astéréotypie décoiffe et dézingue tous les stéréotypes en misant sur les pouvoirs suprêmes du riff, de l’humour, des émotions et de l’imagination, en témoigne « Aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans La Drôme » 3e album juste génial sorti l’an dernier qui nous permet d’affirmer qu’aucun groupe ne ressemble à Astéréotypie dans l’Hexagone.