Ariane Anemoyannis, étudiante et militante du collectif étudiant « Le Poing Levé », est l’un des visages du mouvement étudiant contre la réforme des retraites. Elle était notre invitée ce matin.
« Ce qui se joue aujourd’hui, c’est notre avenir. Si cette réforme passe, on sait bien que dans cinq ans, il y en aura une nouvelle »
Jeudi 6 avril, onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. La matinale invitait à son micro Ariane Anemoyannis. Cette militante du collectif « Le Poing Levé » revenait sur les mobilisations sociales de ces dernières semaines et le comportement du gouvernement qui en a résulté.
Notre invitée l’explique ; la mobilisation étudiante ne s’érige pas seulement contre la réforme des retraites. L’accélération de la sélection à l’université, l’aggravation de la précarité étudiante, le service national universel possiblement obligatoire en 2024, etc. nombreux sont les projets du gouvernement qui poussent la jeunesse dans la rue.
Face à une telle mobilisation, le gouvernement réagit à sa façon : « Black bourge », « terrorisme intellectuel », « factieux », ces termes utilisés par M. Darmanin pour qualifier la jeunesse et plus largement les manifestant.es servent, selon elle, à discréditer la mobilisation.
Une interview à retrouver ici et écouter avant d’aller (peut-être ?) manifester.