Elle est à l’affiche de « Tout ce qu’il me reste de la révolution », qui sort ce mercredi.
Marie Transport, c’est tous les matins à 8h20 dans Pour que tu rêves encore, la matinale de Radio Nova.
Judith Davis est à l’affiche de Tout ce qu’il me reste de la révolution qui sort le 6 février. C’est un film qu’elle a écrit, réalisé et joué puisqu’elle est l’héroïne du film : Angèle. Angèle est une jeune urbaniste élevée par des militants, qui ne sait plus trop comment agir sur son époque. Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez-vous ratés et de ses espoirs à construire ? Dit comme ça, on dirait pas, mais c’est un film très très drôle qui ne cherche pas à donner de leçons. Bref, Marie Transport a beaucoup aimé et elle aimerait que vous alliez le voir. Tout ce qu’il me reste de la révolution est aussi le prolongement du travail d’un collectif de théâtre, l’avantage du doute, que Judith Davis a co-créé il y a 10 ans.
Marie Transport est allée chercher Judith Davis à Montreuil, où il y avait encore de la neige. Elles ont ensuite discuté de l’état du monde sur la ligne 9, jusqu’à la station Nation, rencontré des musiciens du métro, évoqué le rapport au corps des militants communistes et abordé un peu le sujet Gilets Jaunes, jusqu’à leur point d’arrivée sous un concert de marteau-piqueur à Bastille.
En podcast
Épisode 1 : « Y’a pas que François Fillon qui peut porter une sous-doudoune »
Dans ce premier épisode, Marie Transport se rend à Montreuil où il fait très froid et où il reste de la neige, pour aller chercher Judith dans une petite maison. Judith sort sans avoir mis de manteau, ce qui leur permet d’évoquer la recrudescence des sous-doudounes avant de parler du film de Judith.
Épisode 2 : « Ma famille a longtemps ignoré tout ce qui’l y avait sous le cou »
Dans ce second épisode, Judith Davis et Marie Misset prennent la ligne 9 en parlant tout naturellement du rapport que Judith entretient avec son corps. Même question pour Angèle, le personnage principal de son film, que Judith interprète elle-même, car son rapport au corps est marqué par une éducation militante, dans laquelle il n’avait aucune place.
Épisode 3 : « Notre génération porte les questions que la politique a désertées »
Dans cet épisode, Marie se demande si être bourré de contradictions est lié à notre époque ou si de tout temps, les humains ont galéré à faire entrer en résonance convictions et vie quotidienne. Judith Davis lui assure qu’on est plus perdu que les générations précédentes. L’épisode se termine par une allusion à la chanson Les tuileries, poème de Victor Hugo mis en musique par Colette Magny. La fin du film de Judith se termine par une reprise de cette chanson par Camélia Jordana & Bertrand Belin, qu’ils avaient d’ailleurs interprété chez nous en 2015.
Épisode 4 : « Il y a autant de modèles de coopération que de compétition »
Dans cet épisode, Marie Transport et Judith Davis évoquent les pétages de plomb que l’on voit dans Tout ce qu’il me reste de la révolution. Des pétages de plomb assez jouissifs à regarder et qui permettent à Judith Davis de parler d’un système qui broie et pousse à l’autodestruction, alors que d’autres formes de société sont possible et pas que pour les naïfs.
Épisode 5 : « Il suffit de voir l’excitation des gens quand y’a plus d’électricité »
Dans cet épisode final, Marie Transport et Judith Davis sortent du métro à Bastille. Judith explique le plaisir qu’elle a à parler aux gens après chaque projection de son film, ce qui les amène à discuter du plaisir que les gens ont à être ensemble de manière générale.