Le Café de la Danse présente une soirée de concerts au profit de l’association Utopia 56.
Le rock cabossé de Rover, la pop en lévitation de Malik Djoudi, les vapeurs psychédéliques d’Halo Maud, la techno mélodique de Léonie Pernet, la pop toute ronde de Pomme… et une soirée de concerts au profit de l’association Utopia 56, organisée ce dimanche 10 février au Café de la Danse, dans le XIe arrondissement : voilà la perspective immédiate pour un lieu que l’on aime beaucoup chez Nova, et qui met pour l’occasion son enceinte, douillette et intime, au service d’une association qui vient en aide aux réfugiés aux quatre coins de la France. « Utopia 56 est une association créée en janvier 2016 en Bretagne pour encadrer le bénévolat qui se déployait alors sur la jungle de Calais. L’association a géré le premier camp humanitaire de France à Grande-Synthe près de Dunkerque, de mars à septembre 2016 », résume-t-on sur le site de l’asso.
À l’initiative de ce projet, que l’on applaudit bien évidemment des deux mains, Matthieu Blestel, conseiller artistique et responsable marketing au Café de la Danse, qui nous explique la genèse et les ambitions d’un concert salutaire et essentiel : « L’évènement est né de ma volonté de porter une fois par an une soirée à portée caritative au Café de la Danse et plus particulièrement sur la question des réfugiés et des migrants. Nous avons la chance d’accueillir plus de 170 concerts par an et beaucoup de de nationalités différentes, des parcours de vie incroyables. C’est aussi une soirée en réaction à toutes les personnes en détresse que nous croisons depuis des années dans les rues de la capitale. Avec l’aide de Chet Samoi (manager de Bertrand Belin), nous avons sollicité quelques amis artistes, et voila. Le choix de l’association Utopia 56, c’est une asso bretonne, ma région d’enfance et un clin d’oeil à la mafia bretonne de Macron. »
Les réservations se font par ici.
Visuel (c) Café de la Danse