Il y a aussi, parce que c’est quatre garçons-là sont cultivés, du David Hockney.
Dans un décor qui rappelle celui du dernier album de Koudlam (Benidorm Dream), celui du dernier film de Gavras (Le Monde est à toi), l’environnement global des clips de The Blaze (celui de « Heaven », surtout), ou les piscines californiennes de David Hockney, un couple agite le corps et l’esprit, et nous propose le film de vacances passées à manger des pommes, à nager dans une piscine à l’eau bleutée, à se balader avec un maillot de bain deux pièces rose, à danser sur une terrasse correctement exposée, le maillot du Bayern Munich des années 2000 comme étendard vestimentaire. Cette romance-là, qu’il s’agisse d’un amour de vacances ou d’une temporalité plus longue, elle vient illustrer « Halo », le nouveau morceau du collectif Contrefaçon, le projet de quatre Parisiens (Mike Doe, MandelBoy, Antipop et Junk8) qu’on avait déjà remarqué il y a quelques mois, au moment, notamment, de la sortie d’un EP et d’un morceau « Casting », d’une efficacité redoutable, qui remettait dans les esprits ce genre d’une violence inouïe, que les adeptes appellent gabber.
Rappelons que le mot « halo » renvoie non seulement à un anneau de la planète Jupiter, à l’idée d’un phénomène optique liée à l’idée de luminosité, et à la zone située autour du mamelon des seins (choisissez le sens que vous préférez associer à ce morceau).
Visuel (c) capture d’écran de « Halo » de Contrefaçon