Le producteur équatorien voit l’un des meilleurs morceaux de « Siku » illustré par le vidéaste Motomichi Nakamura.
« C’est l’histoire d’un garçon solitaire et effrayé enfermé dans sa petite chambre. Inspiré par l’okami (le loup en japonais), il part en voyage à la découverte du monde extérieur pour trouver la force en lui-même pour surmonter sa peur ».
Cette animation 2D portée par un scénario digne d’un roman initiatique de Chrétien de Troyes vu à la mode japonaise, elle est signée par l’artiste vidéaste Motomichi Nakamura, et illustre le morceau « Okami », balade paisible et progressive issue de Siku, le deuxième album de Nicola Cruz, producteur équatorien qui raconte le passé, en se produisant au présent.
Son ambition ? Permettre la rencontre, fusionnelle et quasi anthropologique, de sonorités issues de son Équateur natale (les flûtes andines notamment, omniprésentes), d’éléments organiques (le murmure de la jungle) de productions électroniques (beats apaisés et basses lourdes). Le rendu déchire, et s’exporte aussi en live. Il y en a pas mal qui arrivent, à retrouver sur le Facebook de Nicola Cruz.
Visuel © Hanna Quevedo Photography