Que reste-t-il du Cambodge d’avant le régime des Khmers rouges ? Certainement pas son 7e art réduit littéralement en cendres par Pol Pot.
Que reste-t-il du Cambodge d’avant le régime des Khmers rouges ?
Certainement pas son 7e art réduit littéralement en cendres par Pol Pot.
Le cinéma cambodgien n’existe désormais que dans les souvenirs de quelques survivants de cette époque.
Le Sommeil d’Or retrouve la mémoire d’un pays avant qu’il ne plonge dans le chaos, fait resurgir le spectre d’un âge d’or ayant viré au génocide culturel.
Qu’une star de l’époque raconte qu’elle est désormais la seule restante de son espèce, les autres ayant été assassinées ou qu’un producteur nabab explique comment il est devenu ouvrier d’usine et Le sommeil d’or fait le lien indissociable entre l’art et la vie, y compris dans l’horreur.
Le spectre d’un âge d’or ayant viré au génocide culturel
En ramenant le cinéma là où il n’en reste que des ruines, ce documentaire poignant, tente autant que possible d’apaiser les blessures encore ouvertes d’un pays.
LE SOMMEIL D’OR, de Davy Chou
En salles le 19 septembre