43 % des Britanniques et 50 % des Américains admettent ne pas être capables de distinguer la Suède de la Suisse…
La légende raconte que l’aéroport de Salzbourg en Autriche – ou « Austria« , aurait un guichet pour les gens qui pensaient avoir réservé un billet d’avion pour l’Australia (une blague des internets qui n’est pas vraie, mais quand même marrante). Pour la Suisse et la Suède, par contre, la confusion est réelle : deux sondages, réalisés au Royaume-Uni et aux États-Unis, relayés dans le journal Suisse Le Matin, 43 % des Britanniques et 50 % des Américains admettent ne pas être capables de distinguer la Suède de la Suisse. Ça va loin puisque lorsque vous interrogez plus précisément les sondés, 10 % des Américaines et Américains avouent avoir failli réserver un avion pour la mauvaise destination. Ne nous attardons pas sur celles et ceux qui pensent qu’Abba et Ikea sont suisses…
Comment expliquer cette confusion ?
Suisse se dit « Swiss » en anglais, et Suède « Sweden », on ne voit pas trop d’autres explications que cette vague ressemblance grammaticale. C’est un peu comme nous avec la Slovénie et la Slovaquie, sauf que nous évidemment on sait situer ces deux pays sur une carte… ÉVIDEMMENT.
« Bienvenue en Suède (pas en Suisse)
Pour remédier à ce quiproquo récurrent, Visit Sweden, l’organe de promotion du tourisme suédois vient de se fendre d’une petite vidéo humoristique dans laquelle il propose une stratégie à la Suisse. C’est-à-dire, évoquer des thématiques bien précises et uniquement celles-ci. Et Visit Sweden d’établir une liste de sujets qui doivent rester la chasse gardée de chacun des deux pays. Par exemple : la Suisse serait seule autorisée à parler des montres, des vaches, du LSD (drogue inventée par un chimiste suisse), tandis que la Suède serait seule autorisée à parler des boulettes de viande, des rennes et des bains glacés. Voilà qui pourrait permettre à celles et ceux qui confondent, comme Joe Biden ( oui, l’année dernière, le Président des Etats-Unis avait mentionné la Suisse lors d’une conférence de presse sur l’adhésion de la Suède à l’Otan ), de ne plus se tromper.