Il s’appelle Devendra Obi Banhart. Son deuxième prénom, c’est Obi en hommage à Obi-Wan Kenobi, ça en dit long sur son enfance perchée. Devendra Banhart, le king de la folk psychédélique en concert à Paris cette semaine.
Le californien perché Devendra Banhart revient avec un 11ᵉ album, « Flying Wig« . Sur scène, il est habillé d’une robe bleu ciel et de perles héritées de sa grand-mère. Banhart explore le genre, à poil aussi, en vidéo.
Né au Texas en 1981 et élevé entre le Venezuela et la Californie, Banhart a laissé tomber ses études artistiques en 2000 pour se plonger dans la musique. Son style, une sorte de folk psychédélique et de freak folk, devient, ici, plus pop introspectif. Produit par la compositrice galloise Cate Le Bon, cet album de 10 titres aborde des thèmes tels que la peine, le pardon et la mélancolie. Inspiré du poème « This Dewdrop World » du prêtre bouddhiste japonais Kobayashi Issa, Banhart passe du léger au tragique avec douceur, de la perte du chargeur de téléphone à des nonnes en fuite.
« Flying Wig » marque un tournant vers des sonorités synthétiques et rock, c’est le premier album solo de Banhart en quatre ans, avec toujours ses marques de fabrique, humour et bizarrerie.
Son show prévu demain au Grand Rex Paris promet du grand spectacle.. Après Paris, le songwriter se produira au Transbordeur de Lyon le 18 novembre (c’est samedi).