Balade curieuse dans le Lyon du sculpteur Robert Thouret
Robert Thouret est un amoureux du volume et des paysages intérieurs. La sculpture il la voit comme moyen de communication mais aussi de lâcher-prise.
La réminiscence de ses voyages et les gens qu’il a connu l’ont invité à être curieux. Je le rencontre à mon tour d’abord dans son atelier, devant la ligne de tram T3, arrêt Dauphiné Lacassagne dans le 3e arrondissement de Lyon, où il n’y a pas que la porte qui n’est pas carrée.
C’est toujours dans son atelier qu’on continue de raconter et découvrir les histoires de ses oeuvres tout en se demandant quel est le meilleur regard qu’on puisse avoir dessus.
L’essence d’un travail ce n’est pas de faire un travail pour attirer le regard de l’autre et être dans la complaisance, quoi que ? Il y a peut être un soupçon de ça. L’essentiel étant de savoir que la seule personne que l’on doive séduire, c’est soi même.
Dans la rue Dauphiné, à deux pas de son atelier, Robert Thouret aime bien aller manger chez Muriel, une fière tenancière de bouchon à la carte unique et romancière également pour raconter sa vie hallucinante. C’est le premier des trois arrêts que le sculpteur vous réserve dans son quartier plus que vivant.
C’est toujours dans la rue Dauphiné, à deux pas du bouchon de Muriel, sur le même trottoir, que Robert Thouret vous emmène voir Mapo dans sa friperie vintage. Une rencontre éthique en quelque sorte.
Dernière étape de votre balade dans la rue Dauphiné, concentrée de vie pour Robert Thouret. Il vous emmène au bar Obamo dans lequel il a mis sa pâte dans les rénovations et la déco. Philosophie en terrasse boisée.