El Gato Negro, cet artiste dont le son se fiche des frontières, revient, sentimental, avec « Tigre qui pleure », son nouvel album.
« Mundo Cae », ça vous parle ? C’est ce titre du Chat Noir qui tournait en boucle sur nos ondes, premier single d’un album à venir. Tigre qui pleure, c’est son nom, rugit cette semaine. Cumbia, salsa, soukouss ou boléro, le félin se balade avec allègre légèreté entre Afrique et América Latina, entre français, wolof et espagnol. Le grand mix à lui seul ?
Enregistré à Dakar sous la supervision du Français Guts, membre fondateur du groupe hip-hop Alliance Etnik et producteur touche-à-tout, il réunit un groupe chamarré rencontré au cours de ses 15 ans de carrière. Un griot burkinabé, une rappeuse franco-congolaise, un maître des percussions latines, un joueur de kora, un percussionniste mexicain, le tout sublimé avec un son électronique contemporain. Le grand mix à lui seul ? Oui.
Tour du monde
El Gato Negro poursuit donc son voyage à travers les genres, les identités, les langues, les continents, sa « pop subtropicale » comme il l’appelle, mais rompt avec la joie espiègle qui le caractérisait jusqu’alors. Cette fois, le matou est mélancolique en abordant des sujets difficiles, comme le burn-out dans « Le tigre ».
Tigre qui pleure est un nouvel album nous fait toujours autant voyager, sourire, mais aussi verser quelques larmes. Une palette large et unique, couleur sono mondiale. On adore ça chez Radio Nova.
El Gato Negro sera présent le 8 février, à l’Alhambra à Paris, pour le festival Au fil des voix.