À l’occasion de la sortie de « We’ve Been Here Before », le nouvel album de Chinese Man, on vous raconte l’histoire de ce collectif qui fait groover les foules depuis deux décennies.
Vous avez tous déjà entendu du Chinese Man : « I’ve Got That Tune », ce sample de jazz sur un beat hip-hop, en mode electro-swing. Ce collectif venu d’Aix-en-Provence, qui officie depuis 20 ans, composé de DJ Zé Mateo et High Ku, et du beatmaker SLY, est marqué par une approche éclectique mêlant rap, funk, dub, soul, jazz — le grand mix à eux tout seul.
Tout a commencé en 2005 avec l’EP The Pandi Groove. Viennent ensuite The Bunni Groove (d’où vient le « I’ve Got That Tune » plus haut) et The Indi Groove, avant The Groove Sessions en 2008, leur premier véritable album.
C’est ce fameux « I’ve Got That Tune » qui permettra de faire décoller leur carrière : une marque automobile l’utilise dans une publicité, et le trio réinvestit l’argent ainsi gagné dans la création de leur propre label Chinese Man Records (il fallait l’inventer). Le style du groupe se propage ainsi davantage, en signant Taiwan MC, Scratch Bandits Crew ou même Deluxe pour leur premier EP.
Après sept ans d’attente — leur dernier album, Shikantaza, étant sorti en 2017 — Chinese Man fait donc son retour avec We’ve Been Here Before. Le groupe sait toujours aussi bien s’entourer, avec plusieurs featuring, comme KT Gorique et Stogie T sur « Too Late », le single sorti en février.