Invité du 31ᵉ festival BD à Bastia, le dessinateur et bédéiste, toujours sous protection policière, est également passé par le Nova Club de David Blot. Pour l’occasion, cet ancien oiseau de nuit nous a préparé une sélecta pointue… à réécouter !
Parmi la quinzaine d’autrices et auteurs exposés un peu partout dans la ville, Luz est passé nous rendre visite au Centre Culturel Una Volta, épicentre de l’événement, afin de parler musique et BD. Afin aussi de fêter la sortie de son dernier ouvrage, Testoterror. Engagé et tordant, cette BD est à l’image de cet homme de son temps.
Renald Luzier, alias Luz, a fait ses premières armes en signant des planches dans le journal de bandes dessinées Psikopat. Après six numéros en tant que rédacteur en chef du mensuel Chien Méchant, il rejoint les rangs de Charlie Hebdo. Il y signera des dessins politiques qui marqueront la fin des années 90 comme avec sa rubrique hebdomadaire Les Megret gérent la ville, Les Sarkozy gèrent la France.
Les attentats de 2015, à Charlie Hebdo, changent à jamais son existence. “Je ne savais pas si j’allais pourvoir encore dessiner”, nous dit-il. Il sortira à la suite des attentats deux BD, Catharsis et Indélébiles.
Aujourd’hui sous protection, il s’adonne à des livres plus conséquents, renouant aussi avec ses premières amours : la musique. Avec la réadaptation de Vernon Subutex, la trilogie de Virginie Despentes, il replonge dans la vie nocturne et la ferveur de la scène, en y ajoutant l’humour qui le caractérise.
Dans le Nova Club, Luz était d’humeur bavarde. David Blot aussi. On vous laisse alors la playlist entière – et commenté -de Luz juste ici :