« Aujourd’hui, le seul ennemi de l’eau, c’est l’homme. L’eau est note première ressource naturelle sur notre planète et tout le monde n’y a pas droit ».
L’un était à Marseille et l’autre à Lagos. Le français David Walters et le nigérian Seun Kuti, durant ce confinement qui nous avait tous (ou presque) tenus à l’intérieur de nos domiciles personnels, nous avaient proposé en exclusivité une version live, et à distance (le grand paradoxe ordinaire du monde moderne) de « Bwè DLo », un hommage à Fela Kuti (vous avez fait le lien : c’est le père de Seun) qui référait au célèbre morceau du chanteur, activiste et icône absolue de la musique afrobeat.
Ce morceau, c’est « Water get no enemy », un titre que l’on retrouve en face B du sulfureux « Expensive Shit », titre afrobeat dans lequel le saxophoniste nigérian revient sur son arrestation un an plus tôt, en 1974. Sa vision, plus philosophique que politique, sert néanmoins de mise en garde à l’égard de ses détracteurs : on ne peut pas combattre l’eau. L’élément est trop puissant, tout comme ce titre porté à la batterie par Tony Allen.
Aujourd’hui, il s’agit donc de « Bwè DLo », un titre aux allures de grande fête qui ne dit pas autre chose. « Aujourd’hui, le seul ennemi de l’eau, c’est l’homme. L’eau est note première ressource naturelle sur notre planète et tout le monde n’y a pas droit », disent conjointement David et Seun à propos de ce titre, porté par un clip qui fait danser en même temps qu’il fait réfléchir, et que vous entendez aujourd’hui en exclusivité sur nova.fr.
Visuel © David Walters