Rendez-vous en bas, au coin de ta rue, dans ton rade préféré, ta salle de concert adorée, ta galerie chérie. Rendez-vous en bas parce que c’est aussi là qu’est la vie. En bas de chez toi, et tout en bas de l’hexagone au pied de la Grande Bleue, à Marseille et dans les environs. Rendez-vous en bas parce que c’est là qu’est secouée la pulpe !
Mardi 20 :
Melokane, expo visuelle et sonore de Jo Keita est à Soma. Vernie hier en présence quelques-uns de ses amis musiciens, Melokane (Nature Forte), installation de Jo Keita donne à voir une nouvelle tranche du travail de cet artiste pluridisciplinaire, plasticien et aussi auteur-compositeur, multi-instrumentiste. En multipliant les supports, les matières et les techniques (sculptures de papiers, bois, cuir, peintures acrylique et huile) Jo laisse apparaitre un univers onirique et cosmique à la fois où le fil, celui qui relie chaque chose, chaque atome, chaque être prend ici vie et nourrit à la façon d’un cordon ombilical subliminal, nos existences. Cette installation, en parallèle de sa résidence ici même aux mêmes dates, donne lieu à une série de cartes blanches les 22, 23, 24 août, offrant à l’artiste le loisir de confier quelques amis musiciens pour des shows passé k’heure de l’apéro, à découvrir aux dates indiquées. (Installation activée jusqu’au 25 août à Soma — 55 cours Julien — 13006 — Entrée libre.).
« La Marche » de Nabil Ben Yadir, place du Refuge. Projeté dans le cadre de l’Eté Marseillais, ce long-métrage du réalisateur belge Nabil Ben Yadir revient de manière romancée sur la Marche pour l’Egalité et contre le Racisme de 1983 aussi appelée Marche des Beurs, avec au casting Hafsia Herzi, Djamel Debbouze, Charlotte Le Bon et Olivier Gournet… Sorti en 2013 à l’occasion du 30ème aniversaire de la Marche, le film nourrira de nombreux débats, certains des organisateurs historiques de la Marche, jugeant le film peut raccord avec la réalité, n’abordant absolument pas le caractère politique et citoyen de cette marche, un caractère que nos politiques à l’époque et depuis n’ont pas su entendre. (A 21h15 sur place du Refuge — 13002 — Accès libre, dans la limite des places disponibles. On peut venir avec son pliant, sa natte ou son coussin.)
Mercredi 21 :
Un doux dingue et son piano au Talus. Pour ce nouveau Jardin Sonores (l’hebdo du mercredi) du Talus accueille Björn Gottschall, un pianiste cycliste qui n’imaginait enfermer son piano dans une salle de concerts et a choisi de voyager à deux roues, charrette au cul et piano dessus. Il est parti de Rennes et boucle son trip pianistique à Marseille, après mille aventures qu’il vous racontera mieux que moi-même. Avec une telle approche de son instrument, une telle proximité aussi, on peut se douter que sa musique est évidemment personnelle. Avant de se poser rue St-Pierre, sa précédente étape était à la Roque d’Anthéron, où il était invité par le très prestigieux et tout aussi chic festival de piano. Ce soir, autre lieu, autre ambiance mais toujours la même envie de partager ces compos ! (Dès 17h30 au Talus — 603-623, rue St-Pierre — 13012 — Adhésion à l’association à prix libre. Repas à prix doux de 19h30 à 21h.).
Un master en Twerkologie en cours du soir. Les experts en twerkologie et autres mouvements ondulatoires du bassin le savent ; il n’y a mieux que le J4 et ses environs pour parfaire cet été son enseignement et ses techniques imparables. C’est tous les mercredi au J4 pour les débuts de soirée et à La Esquina Tropical pour l’after. L’invité aux platines ce soir Baja est l’Italien Loelash. (De 18h à minuit sur l’Esplanade du J4 — 13002 — et après minuit à la Esquina Tropical — 40 bd Jacques Saadé — 13002 — Entrée gratuite sans résa quel que soit le spot !).
Courts-métrages et musique au Couvent Levat. L’association 14images qui accompagne à Marseille, l’écriture et la réalisation audiovisuelle, installe pour la première fois son écran au Couvent pour une pour une soirée de projection de courts mettant à l’honneur des réalisatrices du Sud. La soirée démarre par une rencontre avec la cinéaste Diane Bertrand dont on verra le court-métrage 25 décembre 1958,10h36, auréolé en 1992 à sa sortie, du César du Meilleur court métrage. Changement de registre avec dès 19h30, le concert du combo de dream-folk acoustique aux accents pop vintage, Laphigue, une frmztionn influencée par les Beatles ou Big Thief. A l’issue de ce concert, retour devant l’écran en plein air pour la projection de 3 courts-métrages, accompagnés de leur réalisatrice : Beaubourg, d’après une histoire vraie de Tina Ivasco (fiction / 18mn / 2023), le ciné-concert Lluvia (Microvals no.8) d’Alice Giulioli (clip / 4mn / 2024) et pour fini le documentaire Une lutte enchantée de Maya Perusin Mysorekar (30mn / 2021). (Dès 18h au Couvent Levat — 52, rue Levat — 13002 — Prix libre, adhésion obligatoire 2 €. — Buvette et restauration sur place avec Bazar Kitschn et Rodéo Cuisto.).
Jeudi 22 :
Vanille, invité par Jo Keita à Soma. Dans le cadre de Melokane, l’expo de Jo Keita et de sa carte blanche annoncées plus haut, le plasticien et musicien convie Vanille pour une perf dont on ne sait rien pour l’instant. C’est aussi ça le charme de l’affaire. (Dès 21h à Soma — 55 cours Julien — 13006 — Entrée libre.).
West Side Story sur la Plaine. Il ne s’agit pas du remake de la célèbre comédie musicale de Robert Wise et à la musique signée Leonard Bernstein, mais de la projection dans le cadre de l’Eté Marseillais, en vf (les puristes ralleront…) de ce film à la B.O. d’anthologie signée Leonard Bernstein. (Dès 21H place Jean Jaurès — 13001, 13005 et 13006. C’est aussi ça la magie de la Plaine, 3 arrondissements à elle toute seule. — Entrée libre.).
Vendredi 23 :
Jo Keita fait le plein d’invités à Soma. En parallèle de Molekane, son expo ; Jo Keita dans le cadre de sa carte blanche met les petits plats das les grands et convoque un moulon d’amis zicos pour faire sonner trompettes, résonnner clairons comme on dit à la Gardce Republiciane avant d’accompagner Aya. Sont présents ce soir AKE, Jumon Juice, Blaze 5th, Mickolo Kind et Bazo Iso. (A 20h à Soma — à Soma — 55, cours Julien — 13006 — Entrée libre.).
Le Livre de la Jungle à St-Mauront Bellevue. « Un matin, Bagheera, la panthère noire, découvre un petit garçon abandonné » lâche en intro le synop6. La suite vous la connaissez sûrement. Qu’importe puisque ce film d’animation signé Wolfgang Reitherman pour les studios Disney, agit comme les madeleines, les fameuses madeleines de Proust, ravivant avec une certaine nostalgie les plaisirs de l’enfance. On le voit si on ne l’a jamais vu avec un émerveillement rare et on le revoit avec plaisir comme lors de la toute toute première fois. Un plaisir que vous avez surement gouté à l’époque en VF et qui sera donc projeté en VF, ce soir au risque de faire râler les puristes et on les comprends (ou pas, précise le scribouillard qui ne veut pas voir ses réseaux envahis par des hordes des pros et antis VF.) Avant la projo prévue dans le cadre de l’Été Marseillais vous pourrez découvrir Fleurs de Bitume, un film réalisé par les enfants de l’école Parc Bellevue voisin. (A 21h au Plateau sportif Saint-Mauront Bellevue — 40, av de Bellevue – 13003 — Entrée libre, sans résa, dans la limite des places disponibles. On peut venir avec son pliant, sa natte ou son coussin.).