Ce dimanche on partait à la dérive avec le peintre Sétois et Pape de la figuration libre, Robert Combas.
La figuration libre est née au début des années 80. Avec Combas comme avec Keith Haring aux Etats Unis, on se fond dans une peinture figurative, très coloré proche du graffiti. A 59 printemps, Robert Combas chante et joue de la guitare avec son ami le plasticien Lucas Mancione.
Leur groupe s’appelle « Les sans pattes » et leur album « Notre Renaissance ». Combas et Mancione nous livrent un rock ivre et expérimental, sauvage et performatif. Au micro, Combas « zébulone », se livre tout azimut et en vrac dans une dérive qui déroute….
A la dérive avec Robert Combas et Lucas Mancione c’est plutôt « A la dérape ». C’est du Combas à l’état brut, qui saute d’une idée à une autre en moins de 2 secondes.
Une expérience urbaine avec la plage de Sète en toile de fond, au milieu des tableaux de Kandinsky et les œuvres d’Artaud au Centre Georges Pmpidou. C’est une marche et une pause dans une somptueuse boutique de guitares cachée dans la galerie Vero-Dodat en plein cœur de la capitale.
On a fini par se retrouver dans son grand atelier des Lilas en banlieue parisienne qui ressemble à la chambre d’un enfant terrible. Robert Combas, un chaman perché hyperactif, peint comme il parle et comme il joue, tendu, explosif et brut.
L’album des « Sans pattes » (Because) incarné par Robert Combas et Lucas Mancione s’appelle « Notre renaissance » et donneront un concert performance le 22 avril à la CLEF à Saint Germain en Laye, pour la rétrospective Ladislas KIJNO, peintre et grand ami de Robert Combas disparu en 2012.