En 1942, dans les studios de la radio nationale soudanaise, Aïsha al-Falatiya s’apprête à faire quelque chose qu’aucune femme n’a jamais fait avant elle. Elle va chanter ses propres compositions, en direct. Dans le studio, les hommes s’offusquent, notamment la star de l’époque Mohamed al Saroor. Ce qui n’arrête absolument pas Aïsha. Il faut dire qu’elle en a vu d’autres…
Pour aller plus loin
Quelques morceaux d’Aïsha en streaming.
4 Artists From the New School of Sudanese Music Speak on Their Search for Home & Identity, Omnia Saed sur Okay Africa
Letter from Africa: How poetry is taking on state censorship in Sudan, BBC
Un podcast écrit, raconté et réalisé par Clémentine Spiler.