Les 14 ans d’un disque sans frontières musicales ni géographiques.
Tous les jours dans Alpha Beta Nova (lundi au vendredi, 9h-13h), Sophie Marchand célèbre un anniversaire, d’une personne, d’un disque ou d’un événement.
Ce matin, on fête l’anniversaire d’un disque un peu sans frontière, ni géographique ni musicale, puisqu’on fête les 14 ans de l’album Clin d’Œil du groupe Jazz Liberatorz sorti en janvier 2008.
Les Jazz Liberatorz est un projet pensé par et pour des amoureux de la musique. À la base du groupe il y a DJ Damage, Dj Dusty et Mahdi, immenses fans de hip-hop old school, mais aussi forcément des samples qui vont avec et donc de soul, de jazz, de r’n’b.
Pendant quelque temps, dans les années 2000, ces trois passionnés vont faire des concerts, et vont se faire un nom. Ils vont aussi sortir des maxi pour lesquels ils invitent des MC anglo-saxons qu’ils adorent. Parce que c’est ça la recette des Jazz Liberatorz : du hip-hop sous influence, créé à Meaux et destiné à être interprété par des rappeurs américains, qui ont toujours fait planer nos DJ et musiciens.
Un album qui mélange jazz, hip-hop, soul, r’n’b, qui rassemble les plus grands emcees américains du moment…
Pour leurs morceaux, le trio contacte Madlib, Aloe Blacc, Fat Lip des Pharcyde, Raashan Ahmad, Buckshot. Parfois il les rencontre pour de vrai, et à d’autres moments ils échangent des pistes et des rimes par le net. La cuisine prendra quelques mois mais quand le résultat sort il est impressionnant, indatable. Le disque Clin d’Oeil, et celui qui suivra, sont des albums intemporels, hommages aux grandes musiques noires américaines, au jazz, aux racines du hip-hop, aux instruments, aux tempos fins et lents.
Avec les Jazz Liberatorz, la ville de Meaux devient la Meaux Town, et 14 ans plus tard, puisque de toute manière c’était son destin, cet album Clin d’Oeil n’a pas bougé d’un cil.
On écoute “When The Clock Ticks“, avec J.Sands.
Visuel © pochette de Clin d’Oeil de Jazz Liberatorz