On part à la dérive avec Nicolas Godin, on erre avec la moitié de Air.
A la dérive avec Nicolas Godin, on prend la mesure des notes, des volumes, des espaces. Il battit des mélodies et des paysages comme un architecte, et en même temps, il transforme la matière en brume mélodique. La moitié du groupe Air joue en solo dans des maison d’architecte, des géographies ; il fait sonner le verre, le bois, le béton, la lumière. Il m’a donné rendez-vous dans l’atelier de l’artiste Xavier Veilhan. Ensemble, ils forment un duo concret – abstrait, comme jadis Le Corbusier et Xenakis, ou Lully et Le Nôtre à Versailles. A la dérive avec Nicolas Godin, épisode 1 de l’atelier de Veillant aux studios Ferber, on vadrouille, on prend l’air…
On a pris un taxi direction les mythiques Studios Ferber, rue du capitaine Ferber. On a longé le cimetière du Père Lachaise, fait un stop chez ses copains italiens, traversé la campagne à Paris et au tout au bout du passage, on a vu J.C le maître des clés. A la dérive avec Nicolas Godin, c’est comme à Versailles, on se promène dans des lieux merveilleux…
Le nouvel album de Nicolas Godin s’appelle Concrete and Glass. A dimanche prochain pour le deuxième épisode de « A la dérive » consacré à Nicolas Godin.
Nicolas Godin sera en concert le 9 mai au Botanique de Bruxelles, le 27 juin à la Philharmonie de Paris, et 24 juillet au MIDI Festival, à Toulon.
Visuel © Fennec Jackal