Bill Withers : le fredonnement le plus connu des dancefloors.
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tout bord qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « Grandma’s hand » de Bill Withers.
Une ballade écrite par le musicien en hommage à sa grand-mère et qui paraît sur son premier disque Just As I am en 1971. L’homme est alors âgé de 33 ans, il a déjà une carrière dans la navy et est encore mécanicien quand sort ce premier disque chez Sussex Records. À ses côtés, Booker T qui a fait quelques années plus tôt, les belles heures du label Stax. Un premier disque sur lequel se trouve également le titre qui le révélera, « Ain’t No Sunshine ».
Si l’on écoute ce matin cette balade en hommage à sa grand-mère, c’est parce qu’elle raconte les fondements de cet artiste qui a appris avec son aînée à chanter dans les églises mais aussi parce que le murmure de cette berceuse aura plusieurs générations sur les pistes de danse. Souvenez-vous en 1996, le groupe de RnB Blackstreet sort accompagné de Dr Dre, son plus grand tube, « No Diggity », un titre totalement articulé autour du fredonnement de Bill Withers.
Sur Nova, cette voix chaleureuse et tranquille habite nos ondes. Et ce titre que l’on retrouve dans le coffret des 25 ans de la radio et la Nova Classic n°5 se conclut ainsi : « La première chose que je ferais en arrivant au paradis c’est de retrouver les mains de ma grand-mère… » En espérant que le vœux de Bill Withers soit exaucé, on vous invite à réécouter ce classique de la radio.
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