P18, l’autre virée latine d’un ancien de La Mano Negra.
Radio Nova revisite ses propres classiques : les raretés de tous bords qui rythment notre antenne, de la soul-funk au hip-hop en passant par les musiques afro-latines et la pop. Aujourd’hui : « La Verdolaga » de P18.
Ce Nova Classic nous replonge au cœur de l’été 1999 avec ce chant colombien revisité des anciens de la Mano Negra : c’est « La Verdolaga » par P18.
Si Manu Chao a tracé sa route en solo et connaît un succès mondial avec son disque Clandestino en 1998, d’autres membres de la Mano flirte aussi avec le continent Sud américain. C’est le cas de Thomas Darnal, ex-clavier de la Mano qui, lors d’une escale de la tournée Cargo 92 du groupe à Cuba, pose les bases avec le trompettiste Barbaro Teuntor, de ce qui deviendra P18. Comme Paris 18 où se trouve la cave où le groupe répète.
Tom embarque dans l’aventure des musiciens cubains et deux anciens de la Mano : le guitariste Daniel Jamet et Napo Romero. Deux albums nourris de voyages à Cuba et à Chiapas au Mexique sortent coup sur coup. Le titre d’aujourd’hui, sortira sur Urban Cuban et pour le coup, n’est ni mexicain ni cubain puisqu’il s’agit d’une reprise d’un célèbre morceau colombien chanté par Toto La Momposina, grande ambassadrice de la musique traditionnelle colombienne depuis les années 80.
Une ode au pourpier, plante médicinale et comestible que l’on appelle en espagnol La Verdolaga. Un chant d’observation du vivant mais aussi d’encouragement puisque le son des tambours fait pousser la plante. Un chant qui a une résonance toute particulière dans cette période disons, propice à la prise de conscience du vivant qui nous entoure. On s’ancre donc dans le sol et on chante le vivant avec cette reprise signée P18, « La Verdolaga », c’est notre Nova Classic du jour.
Visuel © Couverture « La Verdolaga » de P18.