Si vous êtes encore au lit, et que vous cherchez de bonnes raisons de vous lever aujourd’hui : en voici une.
Comme tout le monde, vous avez probablement déjà râlé en constatant la quantité décevante d’un produit dans un emballage. Dans l’alimentaire, il n’est pas rare de trouver un gros emballage à moitié rempli. Un vide qui permet parfois de protéger, ou de mieux conserver les denrées alimentaires, « Foodwatch » en convient. Mais l’association a repéré 7 exemples où ce vide n’a pas d’autre rôle que d’agrandir artificiellement la taille du produit. Ce qui a plusieurs conséquences…
Déjà : on est déçu, déçu, déçu en ouvrant le paquet. On peut même parler de tromperie.
Exemple : parmi les articles dans le viseur de l’association, un pot de basilic séché de Monoprix, qui cache « 35 % de vide ». « Tout est dans le positionnement judicieux de l’étiquette et l’opacité du bouchon ! », dénonce Foodwatch. « Le distributeur en met moins dans le pot, et vend ainsi son produit à l’unité moins cher que ses concurrents. Le prix au kilo est en revanche bien supérieur », ajoute l’asso.
Pour lutter contre les paquets pleins de vide, une autre solution consiste à acheter les aliments en vrac – quand on en a la possibilité. Là, pas d’arnaque d’emballage possible. Quoi qu’il en soit. Bientôt peut-être, on ne se fera plus arnaquer par des paquets pleins de vide. Ca m’a donné envie d’acheter un paquet de chips au distributeur du 5e étage pour me faire avoir une dernière fois.
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