Aujourd’hui, il y a de la transe dans « La Potion » avec le groupe franco-sénégalais Guiss Guiss Bou Bess.
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova. Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Chez Guiss Guiss Bou Bess, la transe de possession s’exprime par la polyrythmie du sabar, le tambour mystique de la communauté Lébou au Sénégal. Dans le sabar, l’initié parvient à la transe grâce à un rythme dédié : le ndüp.
Le mécanisme est sensiblement le même que pour la transe de possession du vodou haïtien : chants, danses et tambours accompagnent l’initié jusqu’à ce qu’il tombe au sol, possédé par un esprit qui l’amènera ensuite vers la guérison.
L’année dernière, Guiss Guiss Bou Bess sortait Set Sela (chez Hélico Music), un tout premier album qui revisite le sabar traditionnel et le ndüp par le prisme des musiques électroniques grâce au beatmaker Stéphane Costantini.