Aujourd’hui dans Vitamine So, une overdose de joie signée Eugene Record
Chaque matin juste avant Alpha Beta Nova , Sophie Marchand met en musique l’actualité d’ Un Nova Jour Se Lève avec un morceau faisant lien avec l’information du jour.
Alors ce sentiment euphorique de Donald Trump, ça donne envie d’écouter quoi ?
Pour une raison ou pour une autre il me donne envie de vous jouer un morceau qui s’appelle “Overdose of Joy » (surdose de joie). Pourquoi ? Et bien parce que d’abord c’est un morceau parfait pour un vendredi où de toute manière on ne peut plus danser en club donc autant danser dès le matin, au boulot, dans sa voiture.
Et ensuite parce que c’est un titre qui raconte une drôle d’histoire. Celle d’un type que l’on retrouve KO, à terre, avec une fièvre à 39°5, complètement confus. Son sang est paraît-il en train de bouillir. Mais comme ce morceau a été composé en 1977 vous vous en doutez notre bonhomme ne souffre pas de Covid 19. Ni même de Covid 77. Il souffre d’une overdose de joie. Tout simplement.
Ce que dit cette chanson c’est que c’est un type qui est tellement heureux, tellement amoureux, qu’il est tout simplement KO de bonheur. C’est beau non ? Surtout que ce morceau a été composé brillamment par Eugene Record, un homme aux doigts d’or qui a beaucoup compté dans la scène musicale de Chicago, en tant que membre des Chi-Lites, et en tant qu’arrangeur et producteur.
C’est lui aussi qui a composé la base du sample de Crazy In Love de Beyonce, et qui a donc quelques années avant sa mort reçu un grammy awards en 2002.
En 1977, il écrit cette histoire d’overdose de bonheur. Par pur esprit scientifique j’ai voulu vérifier si ça correspondait à une véritable pathologie, j’ai cherché sur internet : peut-on mourir de bonheur ?
Et alors sachez qu’au Japon il y a un mot qui désigne le syndrome du coeur brisé, le takotsubo, une cardiomyopathie qui naît après un stress intense. Et dont il existerait une version positive : un takotsubo du coeur heureux.
Voilà ; je ne suis pas là pour vous faire peur non plus. Dans 99,9% des cas on ne meurt pas de cette overdose de joie. D’ailleurs le bonhomme dans notre chanson a l’air de se remettre sur patte. Alors n’hésitez pas vous aussi à vous laisser porter par la joie contagieuse de ce morceau.
Ne pensez plus à Donald Trump, ni au Covid, concentrez vous sur cette Overdose of Joy qui va donner une jolie couleur à votre vendredi.