Hier soir, Jean Marc Lalanne, critique cinéma pour les Inrockuptibles, s’est échappé de l’effervescence de sa rédaction en pleine préparation d’un numéro hommage à David Lynch, pour nous parler du réalisateur disparu à 78 ans.
Des circonstances de la mort du réalisateur visionnaire, à ses débuts de peintre, en passant par le succès d’Elephant Man et l’échec de Dune, David Blot et Jean-Marc Lalanne font un tour (rapide) de la filmographie de David Lynch. Et puisque c’est le Nova Club, on ne pouvait pas ne pas parler de la musique du cinéma de Lynch, lui-même musicien.
« In Dreams » de Roy Orbison, la chanson parfaite pour Blue Velvet selon le réalisateur, ou encore « In Heaven » la chanson éthérée de la dame au radiateur dans Eraserhead, les meilleures musiques du cinéma lynchéen sont dans cet épisode.
Mais cet épisode du Nova Club n’était pas seulement consacré au départ d’un grand du cinéma, mais aussi à un grand de la musique DJ Alfredo, pionnier de la culture club d’Ibiza. 1987, quatre DJ anglais découvrent la MDMA, Ibiza et la musique expérimentale. Et tout ça mène à la création d’une scène acid house en Angleterre qui se propage et engendre un phénomène : la dance music underground, à l’origine de tous les nouveaux modes de clubbing.
Avant la fin, il y a eu un petit mot pour Bertrand Blier, dont le cinéma controversé aujourd’hui a profondément marqué une époque et constitue une tranche inoubliable du cinéma français.