Cinq jours dans les dorures et le velours du Théâtre du Châtelet, témoin de la vitalité de la scène jazz contemporaine. Au programme : fourrures, big bands, hommage et piano bar.
Pour la troisième année, le jazz infuse les sièges rouges du Théâtre du Châtelet. Un style qui vit à travers les genres et survit à travers les temps. Direction les coulisses de ce festival à la prog éclectique, qui accueille entre autre Thomas de Pourquery, Rhoda Scott, Jools Holland et Kolinga.
Dans notre déambulation, entre deux torticolis à force de constamment contempler les décorations qui nous surplombaient, on est tombé sur les balances de Thomas de Pourquery. Merveilleux auteur-compositeur-saxophoniste dont la liste des collabs s’étale entre Oxmo Puccino et Metronomy, en passant par François and The Atlas Mountains, BABX, Mick Jones… On a discuté jam session, costumes à paillettes et synthés modulaires.
Un peu plus haut, dans une loge vue Seine, on a parlé du Jazz, de son évolution et de son public avec Serge Kolpa, programmateur du festival. Le nom Kolpa vous ramènera peut-être à cette voix si particulière et ce savoir infini, celui de Remy Kolpa Kopoul, animateur chez Nova entre 1997 et 2015. Son cousin donc, qui lui a entre autres transmis sa passion pour la musique.
Après les concerts, c’est l’heure des afters. Et les afters dans le jazz, ça se déroule souvent autour d’un piano. Un piano bar improvisé s’installe donc le temps d’une semaine au salon Nijinski du Châtelet où dansent sur les touches noires et blanches les doigts de jeunes talents de Jazz à Tours.