Dans La Potion aujourd’hui, la chanteuse de nu-soul bantoue Pamela Badjogo !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova. Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Pamela Badjogo se présente comme une chanteuse de nu-soul bantoue, elle est gabonaise et si elle commence à se faire un nom en France, sa carrière débute alors qu’elle est toute jeune, à Libreville. D’abord choriste des studios comme le studio Mandarine, Pamela s’installe ensuite au Mali, pour étudier la biologie. Sauf que son amour pour la musique la rattrape vite et voilà comme Pamela Badjogo propose ses services de choriste au prestigieux studio Tamani qui l’embauche pour accompagner la diva jazz Dee Dee Bridgewater, sous la conduite de Cheick Tidiane Seck – plutôt cool comme début de carrière ! Après avoir tourné avec les plus grandes voix d’Afrique de l’Ouest telles que Salif Keïta, Oumou Sangaré ou encore Les Amazones d’Afrique, en avril 2017, au Mali, Pamela cofonde avec la rappeuse Ami Yerewolo le programme Moussoyayé Koba Yé, « c’est une excellente chose d’être une femme« , un collectif d’artistes réuni.e.s contre les violences basées sur le genre.
De l’ombre à la lumière, Pamela Badjogo s’apprête à sortir KABA, un 2e album pour lequel la chanteuse a fait appel au grand guitariste de highlife ghanéen Pat Thomas (!). Pour la Potion, Pamela Badjogo en interprète un extrait, le doux « Toto », mais elle se livre aussi sur son rapport à la magie : noire, elle lui fait peur, blanche, elle est musicale. Pamela Badjogo nous révèle aussi les propriétés de l’iboga, une plante aux pouvoirs… hallucinants !
Crédit © Sébastien Rieussec