Aujourd’hui dans La Potion, un oiseau de nuit qui a le spectacle et l’engagement dans le sang : c’est Martin Dust !
Tous les jours dans Nova Lova, Jeanne Lacaille vous propose une chronique sur les musiques rituelles, les rythmes issus des musiques de guérison (traditionnelles ou repassées à la moulinette des musiques actuelles), des plantes ou bien des savoirs hérités racontés par des invité.e.s un peu sorcier.e.s de passage à Nova. Un podcast réalisé par Tristan Guérin.
Si vous écoutez Nova régulièrement, vous connaissez déjà Martin Dust, toaster émérite dans la Supernova de Marie Bonnisseau tous les lundis soirs à 18h. Si vous le découvrez aujourd’hui, vous allez l’adorer. Une fois la nuit tombée, vous trouverez Martin Dust sur scène : celle du squat de Bastille où il a commencé en 2017, celle aujourd’hui du Zèbre de Belleville, institution du subversif à Paris, aux manettes du Cabaret de Poussière. Sur scène et en coulisses, Martin orchestre ce show engagé qui réunit des conteurs, danseurs, chanteurs, sorcières et magiciennes, des artistes hors-normes, comme lui.
Pour cette dernière Potion de l’année 2020, entre paillettes et élévation, Martin Dust revient sur la magie du cabaret comme espace d’abolition des normes du corps et des genres, des règles sociales. Martin Dust nous révèle aussi ses petits secrets de pharmacopée, l’un de ses rituels, hérité des années sida et son disque de soin, un poème de l’activiste afro-américaine Maya Angelou.
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