Quand les tréfonds de la galaxie ont quelque chose à nous dire.
« Dans l’espace, personne ne vous entend crier », lisait-on à l’affiche d’Alien. En effet, sans matière, il n’y a pas de son. Dans le vide, les ondes ne se propagent pas.
Ceci étant, le jeudi 13 novembre, à 511 millions de kilomètres de la terre, Philae est allé quérir les émissions de la comète Tchouri dans le champ magnétique qui l’entoure, et voilà la mystérieuse chanson ainsi engendrée :
Y aurait-il sur Tchouri un concert de percussions dans les tréfonds de la galaxie ? La mélodie nocturne de grenouilles interstellaires ? Ou peut-être est-ce le claquement de dents de Dieu, inquiet de voir que l’Homme a trouvé sa planque…
La Nasa avait déjà traduit en musique les ondes électromagnétiques produites par les planètes. La plus inquiétante, c’était de loin l’ambiance sur Jupiter :
Mais, au firmament des sons de l’espace, on retiendra le Requiem statique de Ligeti pris dans le tourbillon visuel de Stanley Kubrick.
L’incontournable rupture de David Bowie avec le monde des Terriens :
Et, quand, même, malgré tout, l’hymne d’une galaxie très lointaine, symphonique et héroïque signé John Williams :