Chaque semaine, RKK fouille dans sa mémoire (d’hier ou du siècle dernier) et exhume quelques pépites video (et l’histoire qui va avec)
Les années 50 ont vu déferler sur les USA une flopée de groupes vocaux noirs, souvent météoriques, sortis du gospel, ce fut la déferlante doo wop. La pop du moment, aux confins du guimauve, mais tellement « cute »… A l’orée des sixties, juste avant le tsunami brit pop, les Italo-Américains ont eu leur moment de gloire, avec de sérieux vocalistes, notamment Dion DiMucci, petit air de Kennedy ado, plus rock (« The wanderer », devenu « Le vagabond » par Richard Anthony) et les Four Seasons de Frankie Valli, doo wop à la crème Chantilly. Trois n° 1 au top 50 en 1962, pour ce quartet vocal qui faisait les chaudes heures des surboum d’après midi des pré-ados. Dont cet hilarant « Big girls don’t cry », immédiatement francisé mot pour mot par Henri Salvador… « Grosse fille pleure pas ». Snifff, pas du meilleur goût. Gardons l’original…
Frankie Valli & The Four Seasons : Big Girls Don’t Cry
Dion Dimucci : The Wanderer