Le docu du jour nous fait découvrir le travail de Nick Marsh, photographe de scène de crime.
On connaît souvent les métiers de médecine légale grâce aux séries et aux films qui égrainent des clichés et des erreurs plus vite que leurs ombres. Mais même sans ces mises en scène, il s’agit d’un corps de métier qui a toujours fasciné le quidam en vertu du fait qu’il manie les notions de mort et qu’il charrie les plus sombres aspects de l’humanité. Le documentaire-portrait de David Beazley nous raconte tout ça, mais de façon réelle. En suivant le parcours de Nick Marsh, photographe légiste, on découvre un métier qui est amené à disparaître avec le développement de technologie digitale. L’Anglais nous raconte son quotidien, ses souvenirs, détaille en quoi consiste son job parfaitement méconnu. Et si on vous en parle aujourd’hui c’est non seulement parce que le documentaire est très beau (la photographie de Max Brill est superbe), mais également parce qu’il nous permet de découvrir un corps de métier méconnu et trop souvent usurpé.
Seul inconvénient, le docu est dans la langue de Shakespeare.